Depuis plus de 20 ans l’Association Pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel de Thorame-Haute oeuvre à la préservation et à la valorisation du patrimoine thoramien. « Organisme d’intérêt général concourant à la mise en valeur du patrimoine culturel  et architectural local », l’association délivre des reçus fiscaux pour les donateurs, ouvrant droit à des déductions d’impôt pour les particuliers et les entreprises.

Le patrimoine de la commune est riche et diversifié à l’image de son histoire. Chef-lieu de cité romaine, Eturamina devient au Ve siècle le siège d’un évêché éphémère. Bien que les traces de cette époque sont connues, une majeure partie de son histoire reste à découvrir.

Territoire d’intervention de l’association

La commune de Thorame-haute est très étendue, en raison notamment, du rattachement de la commune de Saint-Michel-Peyresq en 1974, elle même issue de la fusion des deux précédentes communes : la Colle-Saint-Michel et Peyresq.

• Le chef-lieu Thorame est encore dominé par l’agriculture, mais on y trouve aussi de nombreux commerces et services de proximité.
• La Colle-Saint-Michel s’est tournée vers un tourisme familial avec l’ouverture d’une station de ski nordique et des activités estivales de plein air.
• Peyresq constitue depuis les années 1960 un lieu unique de rencontres scientifiques et culturelles, après la reconstruction et la renaissance du village initiées par des universitaires belges.
• Le village d’Ondres constitue également un site « à part », resté volontairement à l’écart des équipements modernes (pas d’eau courante, ni d’électricité, ni de route goudronnée) ; aujourd’hui il revit grâce à la présence de nombreux résidents secondaires venant de toute la France.

Chaque village de la commune a conservé son patrimoine et son identité propre avec différents acteurs associatifs.  Aussi, notre association s’est limitée jusqu’à présent à des interventions dans et autour du chef-lieu, tout en entretenant des relations amicales avec les autres associations dont les buts se rejoignent souvent. Les liens entre les différents acteurs pourraient se renforcer à l’avenir en vue de coordonner les actions à mener à l’échelle communale, et au-delà.

Création

L’association est née en septembre 1991 à l’initiative de Lucienne Roubin, ethnologue, chercheur au CNRS (laboratoire d’ethnologie du musée de l’Homme) et à l’Institut d’ethnologie de Strasbourg, notamment. Après une courte période de sommeil, elle a repris ses activités en 2002 en élargissant son champ d’intervention.

Domaines d’intervention

L’association s’est concentrée dans un premier temps sur la rénovation de petits édifices souvent liés au patrimoine religieux. Actuellement, elle se consacre à la réhabilitation de la chapelle de Notre-Dame du Serret. Cet édifice domine le village et marque un point historique du village ; longtemps abandonné, il constitue pourtant l’un des plus anciens bâtiments connus de la commune, puisqu’il a été déjà cité au XIIIème siècle. En 1986, lors de fouilles sommaires, des  vestiges bien plus anciens ont été découverts le long du bâtiment. A terme, elle offrira un lieu de mémoire avec une salle de réunion disponible de plus de 90 m² et son terrain attenant.

Les sujets de recherche possible ne manquent pas ; ils touchent notamment à l’histoire la plus ancienne et la moins connue : l’Antiquité avec la période romaine et l’évêché d’Eturamina, le Moyen âge avec Notre-Dame du Serret, le château de Tracastel ou encore la légende de Notre-Dame de la Fleur.

Le patrimoine religieux occupe une place importante à Thorame comme dans la plupart des villages de la région, mais il y a aussi une architecture civile de moyenne montagne digne d’intérêt, ainsi que des ouvrages d’art comme le Pont du moulin du XVIIème siècle ou encore le patrimoine ferroviaire lié au Train des pignes avec, par exemple, le tunnel de La Colle-St-Michel long de 3,5 km.

L’association dispose aussi de nombreux écrits réalisés par Félix Jaume dont La liste se trouve dans la rubrique dédiée.